Nous vous proposons ci-dessous un nouveau bilan hebdomadaire des marchés de la semaine passée. Bonne lecture.
Un été 2022 positif pour les marchés
Selon certains économistes, nous devions nous préparer à un été meurtrier sur les marchés financiers. C’était sans compter sur un énième contrepied boursier : cet animal imprévisible et indomptable dont on ne doit pas chercher à prévoir ses agissements ou réactions, mais au contraire, envisager plusieurs scénarios pour être capable d’être réactif devant l’inattendu, car la bête aime surprendre.
Difficile néanmoins de blâmer les plus pessimistes qui s’attendaient à une période estivale compliquée tant les raisons d’inquiétudes ne manquaient pas.
Une inflation qui a atteint son plus haut niveau historique en juillet dans la zone euro à 8,9% sur un an, la prise de conscience que les banquiers centraux n’étaient finalement pas des avengers en capacité de nous sauver de toutes les crises et enfin la menace d’un nouvel ordre mondial sous front de conflits en Ukraine et un effet de contagion sur l’île de Taiwan.
Dans ce contexte, les principaux indices boursiers ont affiché un spectaculaire rebond en juillet : le CAC 40 s’est envolé de 8,87%, aux États-Unis, le S&P 500 a bondi de plus de 9% et le Nasdaq de plus de 12%.
Face au frémissement d’un ralentissement du rythme de l’inflation principalement dû à la détente du pétrole, l’espoir d’une politique plus accommodante de la part des banquiers centraux avait revigoré l’appétit des investisseurs. Ils ont vite été refroidis en août lors du symposium de Jackson Hole où se réunissent chaque année les banquiers centraux.
Le président de la Fed, Jerome Powell; très attendu, a confirmé le maintien des resserrements monétaires dans les mois à venir pour tenter de juguler l'inflation, même si la croissance américaine devrait en pâtir.
Une rentrée sous le signe de la volatilité
Septembre a débuté dans le rouge pour les investisseurs qui ont intégré avec fatalité que les banquiers centraux assumeront le risque de récession pour baisser les perspectives d'inflation.
En Chine, le gouvernement reste inflexible dans sa politique "zéro covid" en dépit d'un nombre de contaminations très inférieur au reste du monde.
Jeudi dernier, c’est l’une des plus importantes villes du pays Chengdu, comptant plus de 20 millions d’habitants ,qui s’est retrouvée à nouveau reconfinée fermant de facto ses usines et ses entreprises. Cette politique de confinement, dès l'apparition de cas positifs, fragilise la croissance mondiale et notamment les secteurs de l’industrie et du luxe pénalisés par les problématiques d’approvisionnement. En dépit de ces mauvaises nouvelles, le CAC 40 a rebondi de 2,21% en fin de semaine clôturant au-dessus des 6000 points et mettant fin à six séances de baisse consécutives.
Paradoxalement, c’est le ralentissement du rythme de créations d’emplois aux États-Unis (315 000 emplois ont été créés en août, soit nettement moins que les 526 000 nouveaux postes de juillet) qui a orienté les marchés dans le vert en laissant penser que la Réserve Fédérale pourrait prendre en considération ces données et être moins agressive dans ces futurs relèvements des taux.
Point sur le fonds Panorama Patrimoine (2)
Dans un contexte de regain de l'aversion au risque sur les marchés, nous avons maintenu l'allocation défensive du portefeuille, qui s'exprime notamment au travers d'une sous-pondération de la poche actions et de couvertures contre le risque inflationniste et la remontée des taux directeurs.
Le fonds Panorama Patrimoine affiche une performance en baisse sur la semaine. Le portefeuille a principalement bénéficié de ses couvertures sur les marchés obligataires et actions, ainsi que du bon comportement des actions chinoises, tandis que la baisse des actions internationales et du crédit a constitué la principale source de contre-performance. Le fonds affiche une performance 2022 de -7,70% (au 31/08) avec une exposition actions à 19,5% au 05/09.
Source : Amilton au 05/09/2022
- Rédigé par Vincent BARBIER, gérant Proximité Partenaires Conseils.
DISCLAIMERS
(1) Pour une information complète sur la stratégie du support et l’ensemble des frais et risques, nous vous remercions de prendre connaissance du DICI disponible en suivant les liens (survol sur le nom des fonds), et sur simple demande auprès de notre siège. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. Risque de perte en capital. Avant tout investissement, il est fortement conseillé à tout investisseur, de procéder, sans se fonder exclusivement sur les informations fournies dans cette newsletter, à l’analyse de sa situation personnelle ainsi qu’à l’analyse des avantages et des risques afin de déterminer le montant qu’il est raisonnable d’investir.
*«OAT» : les obligations assimilables du Trésor sont des emprunts d'État français. Leur crédit est celui de l’État. Il s'agit donc de titres de dette de l'État.
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures.
Les informations contenues dans cette newsletter sont arrêtées en date du 05/09/2022 et ne sont donc pas valables dans le temps.
Pour tout renseignement complémentaire, contactez un conseiller.