Nous vous proposons ci-dessous un nouveau bilan hebdomadaire des marchés de la semaine passée. Bonne lecture.
Un mois de janvier record pour le CAC 40
L’indice parisien a signé le plus beau mois de janvier de son histoire avec une performance de 9,4%, l’anticipation d’un infléchissement de l’inflation incitant les banquiers centraux à lever le pied couplé au changement de politique en Chine a ouvert l’appétit des investisseurs.
Le secteur du luxe a été particulièrement plébiscité avec LVMH et Kering qui progressent respectivement de 20% et 23,78%. Dans le secteur automobile, Renault gagne 16,80% et l’équipementier Faurecia en tête du Next 20 s’adjuge 37,65% de hausse !
Les banques centrales reçues 5/5
Jerome Powell et Christine Lagarde ont conforté le marché en augmentant à un rythme moins soutenu leurs taux directeurs : hausse de 25 points de base pour la FED et 50 points de base pour la BCE, ce qui était largement anticipé. De son côté, la banque d’Angleterre a augmenté de 0,5% son taux directeur qui passe à 4%.
La normalisation monétaire lancée à la vitesse du son il y a un an (les taux américains sont passés de 0 à 4,5% et les taux européens, qui étaient encore négatifs en juillet dernier, sont dorénavant au plus haut depuis 14 ans à 2,5%) laisse le sentiment aux investisseurs que le plus dur est passé.
Le président de la Réserve fédérale américaine a déclaré, mercredi, à l'issue de la réunion de politique monétaire de l'institution que « le processus désinflationniste est en marche ». Christine Lagarde a, de son côté, indiqué que l’économie a mieux résisté qu’attendu et devrait même s’améliorer dans les prochains trimestres.
Il n'en fallait pas moins pour conforter les marchés dans l’idée que le combat contre l’inflation semble sur le point d’être gagné et que les taux sont dorénavant proches d’un pivot attendu autour de 5/5,25% pour les fed funds et de 3,25% pour les taux directeurs de la BCE.
Emploi américain Good News is Bad News
Les chiffres de l’emploi américain qui sont tombés pour le mois de janvier en fin de semaine ont refroidi l’enthousiasme ambiant qui régnait sur les marchés portés par l’espoir d’une politique monétaire plus accommodante.
Les créations d'emplois non agricoles du mois de janvier sont ressorties en nette hausse avec 517 000 nouveaux postes contre 260 000 sur le mois précédent alors que le consensus attendait le chiffre de 189 000.
Le marché de l’emploi de la première puissance économique mondiale tourne à plein régime et tous les secteurs en profitent : l'industrie manufacturière, le commerce de détail, les loisirs et services.
Résultat : le taux de chômage a atteint son niveau le plus bas depuis 1969 à 3,4% contre 3,6% de consensus et 3,5% un mois auparavant.
Alors où se trouve le problème me direz vous ?
Comme vous l’aurez compris, les investisseurs ont acquis la quasi-certitude que les argentiers pourraient prochainement adopter une politique monétaire plus accommodante favorable aux marchés financiers, seulement pour ce faire il est impératif que l’inflexion de l’inflation se poursuive.
Hors, la dynamique de l’emploi pourrait entraîner une spirale prix/salaires qui fasse repartir l’inflation dans le mauvais sens en contraignant les banques centrales a procédé à un nouveau tours de vis, cela s’est traduit par une hausse du 10 ans américain qui a pris 20 points de base après l’annonce des chiffres de l’emploi vendredi.
Sur la semaine, les bourses mondiales ont été encore bien orientées, le CAC 40 progresse de 1,93%, l’Euro Stoxx 50 de 1,65% ,aux US le S&P 500 gagne 1,62% et le Nasdaq continue son rebond avec 3,24% de gain.
Point sur le fonds Panorama Patrimoine (1)
Dans ce contexte, au cours de la semaine nous avons légèrement renforcé les actions (+1.5%), en privilégiant les valeurs américaines. Nous en avons profité pour repondérer les mega caps US au détriment des plus petites valeurs du S&P500. Enfin, nous avons fermé notre position d’arbitrage acheteurs d’actions européennes contre mid cap anglaises. Côté obligataire, nous avons renforcé notre exposition à la dette émergente. Cette classe d’actifs devrait profiter d’une moindre volatilité sur les taux américains et d’un dollar moins vigoureux. Arrêtée au 01/02/2023, la performance du fonds depuis le début de l’année est de 2.66%.
Arrêtée au 24/01/2023, la performance du fonds depuis le début de l’année est de 2.14%.
Source : Meeschaert AM au 01/02/2023
Point sur notre fonds ISR Proximité Rendement Durable (1)
Nous vous proposons un point sur le positionnement du fonds. L’exposition actions de Proximité Rendement Durable est de 41.6%. Le fonds est majoritairement investi en actions américaines, non couvertes du risque de change.
L’exposition obligataire est de 23.1%, pour une duration inférieure à 1. Proximité Rendement Durable est donc peu sensible à l’évolution des taux d’intérêt. Au sein de cette poche obligataire, nous détenons 4.8% d’une stratégie High Yield, et près de 15% d’émissions d’entreprises de qualité, majoritairement de maturité inférieure à 3 ans. Les investissements dans la transition seront soutenus par les autorités publiques à l’image de « L’inflation Reduction Act » aux États-Unis, et des plans d’investissement mis en place par la Commission européenne. Nous avons la conviction qu’au-delà des enjeux écologiques, il est essentiel dans une allocation d’actifs diversifiée d’être exposé à cette thématique.
Source : Meeschaert AM au 06/02/2023
- Rédigé par Vincent BARBIER, gérant Proximité Partenaires Conseils.
DISCLAIMERS
(1) Pour une information complète sur la stratégie du support et l’ensemble des frais et risques, nous vous remercions de prendre connaissance du DICI disponible en suivant les liens (survol sur le nom des fonds), et sur simple demande auprès de notre siège. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. Risque de perte en capital. Avant tout investissement, il est fortement conseillé à tout investisseur, de procéder, sans se fonder exclusivement sur les informations fournies dans cette newsletter, à l’analyse de sa situation personnelle ainsi qu’à l’analyse des avantages et des risques afin de déterminer le montant qu’il est raisonnable d’investir.
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures.
Les informations contenues dans cette newsletter sont arrêtées en date du 06/02/2023 et ne sont donc pas valables dans le temps.
Pour tout renseignement complémentaire, contactez un conseiller.