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Nous vous proposons ci-dessous un nouveau bilan hebdomadaire des marchés de la semaine passée. Bonne lecture.

BILAN DES MARCHES

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Le bout du tunnel

Les semaines se suivent et ne se ressemblent pas pour les indices boursiers : juillet avait très mal démarré sous le poids de la résilience du marché de l’emploi américain fléchant dans l’esprit des investisseurs les taux d'intérêt vers de nouveaux sommets, le CAC 40 avait lâché près de 4%.

Seulement, les dieux des marchés semblent avoir exaucé le vœu tant attendu par les boursicoteurs, l’inflation a ralenti fortement en mai aux US et laisse entrevoir la fin du cycle de resserrement monétaire.

Résultat, la bourse de Paris vient d’enchaîner six séances de hausse et se retrouve à 200 points de son record historique du 21 avril dernier (7577 points). Outre-Atlantique le changement de marée du Nasdaq, suite à la décrue de 2022, ressemble à un tsunami que rien ne semble arrêter avec une hausse de plus de 45% depuis le début de l’année

Il est à noter que l’indice au fort accent tech de Wall Street qui réunit les 100 plus grandes entreprises non financières cotées sur le Nasdaq s’apprête à effectuer un rééquilibrage. L’opération est assez rare pour le souligner puisqu’elle n’a eu lieu que deux fois : en 1998 et en 2011.

Nous sommes habitués aux entrées et aux sorties des valeurs dans les indices (dernier exemple en date pour le CAC 40 : Vivendi qui a laissé sa place à Edenred, l’inventeur du ticket restaurant) mais beaucoup moins à la limitation du poids des grandes capitalisations qui les composent. Le Nasdaq 100 se trouve aujourd’hui partiellement cannibalisé par ceux qu’on appelle dorénavant « les 7 Fantastiques » (Apple, Microsoft, Google, Amazon, Tesla, Meta et Nvidia).

Or une règle de la Securities and Exchange Commission (organisme fédéral américain de régulation et de contrôle des marchés financiers) sur la diversification des fonds précise qu’elle peut procéder à tout moment à un rééquilibrage spécial si le poids total des entreprises ayant chacune plus de 4,5 % dépasse 48 %.

L’inflation au plus bas depuis mars 2021

Il y a un an l’inflation aux US atteignait presque 10%, la Réserve fédérale américaine avait décidé quoiqu’il en coûte de sortir la grosse artillerie avec des rafales de relèvement de taux (10 au total) pour tordre le cou à la hausse des prix.

Elle semble être en passe de gagner son pari, l'inflation est retombée à 3 % en rythme annuel, contre 4 % fin mai alors que le pays de l’oncle SAM est en situation de plein-emploi.

Sur un mois la hausse des prix à la consommation est de 0,2 % alors que les analystes tablaient sur 0,3%, l’inflation sous-jacente dite « core » écartant l’alimentation et l’énergie est également en repli à 4,8% sur un an contre 5,3% le mois précédent.

Au regard de ces chiffres, les marchés considèrent que « l’opération spéciale » de la FED est proche de son terme et se tournent déjà vers un nouveau cycle monétaire plus accommodant.

La saison des résultats des entreprises pour le 2e trimestre a pour le moment été bien orientée avec la publication de trois grandes banques Citi, JPMorgan Chase et Wells Fargo qui ont affiché des résultats supérieurs aux estimations des analystes profitant pleinement de la remontée des taux d’intérêt en attendant la semaine prochaine et quelques poids lourds entre autres Tesla, Netflix et Johnson & Johnson.

 

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Point sur le fonds Panorama Patrimoine (1)

La thématique de l’inflation a guidé une fois encore le tempo des marchés la semaine dernière. En raison du 14 juillet, la dernière valeur liquidative connue de Panorama Patrimoine a été déterminée au 11/07. À cette date, la performance du fonds depuis le début de l’année est de 0.31%.

Au cours de la semaine, nous avons très légèrement renforcé notre exposition au NASDAQ (+1%). L’indice a tendance à surperformer lorsque les taux sont orientés à la baisse. Par ailleurs, nous arrivons sur la période de publication des résultats semestriels, là aussi bien souvent propice à un excès de performance des méga caps de l’indice.

Les actions représentent 19.5% du portefeuille. Concernant les obligations, depuis quelques semaines déjà, nous avons renforcé leur pondération, afin d’une part de profiter de la hausse des rendements obligataires et d’autre part de rallonger la duration qui pourrait soutenir le portefeuille en cas de ralentissement marqué de l’économie (notamment en Europe).

Après des années de taux bas, la classe d’actifs obligataire retrouve son attrait dans le cadre des gestions diversifiées..

Source : Meeschaert AM au 17/07/2023

 

 

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Point sur notre fonds Proximité Rendement Durable (1)

Au 11/07, la performance du fonds depuis le début de l’année est de 1.81%. Au cours de la semaine, nous avons maintenu notre positionnement à 37.5% sur les actions.

Notre préférence sur les obligations reste de vigueur puisque ces dernières représentent 54% de l’actif du fonds.

Au cours de la semaine passée, nous avons encore eu une preuve que le gouvernement maintiendra son soutien à l’investissement dans la transition écologique, avec l’engagement pris de porter à près de 1 milliard d’euros en 2024 les financements consacrés à la biodiversité.

Ainsi, même si la croissance européenne ralentit, le secteur bénéficiera du soutien des différents gouvernements permettant aux entreprises d’investir et de déployer leur stratégie.

 

 - Rédigé par Vincent BARBIER, gérant Proximité Partenaires Conseils.

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(1) Pour une information complète sur la stratégie du support et l’ensemble des frais et risques, nous vous remercions de prendre connaissance du DICI disponible en suivant les liens (survol sur le nom des fonds), et sur simple demande auprès de notre siège. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. Risque de perte en capital. Avant tout investissement, il est fortement conseillé à tout investisseur, de procéder, sans se fonder exclusivement sur les informations fournies dans cette newsletter, à l’analyse de sa situation personnelle ainsi qu’à l’analyse des avantages et des risques afin de déterminer le montant qu’il est raisonnable d’investir.

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