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Nous vous proposons ci-dessous un nouveau bilan hebdomadaire des marchés de la semaine passée. Bonne lecture.

BILAN DES MARCHES

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Coup de froid sur les marchés

Pour ce premier mois de l’année, les bourses mondiales ont été les premières à subir le vortex polaire qui s’apprête à nous faire ressortir écharpe et bonnet cette semaine.

C’est un changement de température assez brutal pour les investisseurs qui sortent tout juste d’une bouillonnante fin d’année où les principaux indices boursiers ont surperformé dans le money time.

L’indice Nasdaq, grand gagnant de 2023 avec une performance de 43,4%, s’est retrouvé bon dernier sur les cinq dernières séances enregistrant une baisse de 3,51% entraînant dans son sillage le S&P 500 qui a mis fin à neuf semaines de hausses consécutives en se repliant de 1,6%.

Même tonalité à Paris où le CAC 40 qui, après avoir battu son record historique de valorisation à 7 653,99 le mois dernier est retourné sur ses niveaux de début décembre à 7 420 points.

Ce repli s’explique en partie comme c’est souvent le cas après un rallye haussier, par des prises de bénéfices sur des achats à bon compte, mais pour y trouver des éléments tangibles, se pencher sur les anticipations de la future politique monétaire reste une piste de réflexion indubitable.

Ce sujet aura été le véritable baromètre des marchés tout au long de l’année passée agissant comme unique catalyseur éclipsant au passage le risque géopolitique lié aux conflits en Ukraine et au Proche-Orient. Le scénario retenu par les opérateurs de marché est celui de « boucle d’or » qui décrit en économie une situation où l’activité n’est ni en surchauffe ni en phase de ralentissement écartant ainsi le risque d’une récession qui menacerait l’emploi.

Les investisseurs ont choisi depuis un moment leur vainqueur dans la bataille contre la hausse des prix, ils sont convaincus que les banques centrales vont parvenir à ramener dans le rang l’inflation au niveau des 2% et que 2024 se traduira par une politique monétaire plus accommodante se traduisant par 5 à 6 baisses de taux.

Ces prévisions très ambitieuses ont pris un peu de plomb dans l’aile après la publication des minutes de la Fed mercredi dernier où l’on peut lire que leurs membres affirment « avoir besoin de voir plus de preuves que les tensions inflationnistes faiblissent pour être certaines que l’inflation revient vers les 2% » et que même s’il est vrai que l’institution monétaire prévoit bien des baisses de taux pour l’année à venir, ils restent prudents en soulignant « un degré inhabituellement élevé d’incertitude ».

Le rapport officiel de l’emploi américain publié vendredi dernier est allé également à contrecourant de la pensée idéaliste des marchés avec la publication de 216 000 nouveaux postes créés en décembre soit 41 000 de plus qu’anticipés et des salaires qui ont légèrement augmenté alors même que le taux de chômage est resté stable à 3,7%.

En Europe, la Banque Centrale Européenne devrait garder également plutôt la pédale sur le frein que sur l’accélérateur après que l’inflation dans la zone euro en décembre soit passée de 2,4 % en novembre à 2,9 %.

Ces statistiques défavorables ont abaissé les anticipations d’une baisse de taux pour mars prochain (il est acquis un statuquo pour la première réunion de la Fed de fin janvier) dans l’attente la semaine prochaine de la publication de l’IPC américain avec une augmentation des prix attendue à seulement 0,2 % d’un mois sur l’autre, soit une augmentation annuelle de 3,2 %.

 

 - Rédigé par Vincent BARBIER, gérant Proximité Partenaires Conseils.

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