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Nous vous proposons ci-dessous un nouveau bilan hebdomadaire des marchés de la semaine passée. Bonne lecture.

BILAN DES MARCHES

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Le CAC en route vers les 8000 points

La spirale haussière des marchés semble incoercible, résistante à tous les vents contraires qu’ils proviennent de la géopolitique, de l’endettement devenu un puits sans fond ou encore du coût élevé de l’argent.

Même les digues de l’inflation n’arrivent plus à freiner la hausse des indices qui battent des records de jour en jour. Après le S&P 500 qui a franchi un nouveau sommet le 9 février à 5026,61 points, c’est le CAC 40 qui s’est illustré vendredi dernier en battant son précédent record datant seulement de la veille avec un nouveau sommet à 7797,24 points.

La magie des marchés réside dans son irrationalité qui transforme une mauvaise nouvelle en signe positif (hausse du chômage= signe positif) et parfois applique le comportement inverse (résultats records le 1er février pour BNP et Dassault qui ont baissé dans la foulée respectivement de 10% et 6%)

Le principe de base avec la bourse, c’est d’intégrer qu’elle est orientée plus par la psychologie que par la capacité cognitive d’interpréter les informations avec justesse et que les cours des sociétés cotées ne reflètent pas toujours leur juste valeur. Les évènements de la semaine n’auront pas échappé à ce postulat avec la publication des chiffres de l’inflation américaine très attendue en vue de la perspective de baisse de taux anticipée par les investisseurs.

Malheureusement, les données n’ont pas été dans le sens souhaité avec tout d’abord en début de semaine l’indice des prix à la consommation aux États-Unis qui est ressorti à 3,9% contre 3,7% attendus et en fin de semaine l’indice des prix de gros a rebondi de 0,3% sur un mois après avoir reculé de 0,1% en décembre.

La réaction a été immédiate sur le marché de la dette avec le 10 ans américain qui, après être redescendu en dessous des 4% au début du mois est remonté à 4,28% dans une configuration d’inversion de courbe ou le taux deux ans est toujours supérieur au taux long à 4,7%.

Les investisseurs ont désormais fait le deuil d’une baisse de taux en mai et placent leur espoir sur un premier desserrement monétaire de la part de la Fed pour juin prochain avec la vision du verre à moitié plein.

En effet l’indice privilégié par la Réserve fédérale américaine pour calibrer sa politique monétaire est le PCE l’indice des prix des dépenses de consommation personnelle jugée plus fiable que le PCI qui de par le poids des loyers calculés dans son indice surestime l’inflation.

En attendant les données du PCE qui seront publiées dans 10 jours, le marché s’est appuyé sur les propos du président de la Fed de Chicago qui relativise les chiffres récents de l’inflation américaine en jugeant qu’il n’était pas favorable à l’idée d’attendre que l’inflation atteigne 2% avant de procéder à une baisse de taux, vous aurez compris que cette tonalité a été plutôt bien accueillie par le marché.

Les entreprises sont en grande forme

Le CAC 40 a été porté par l’excellente santé de ses entreprises qui ont cumulé 124 milliards de bénéfice en 2023 en attendant la fin de la publication pour le 4e trimestre des quinze dernières sociétés qui composent l’indice.

Le secteur automobile a brillé avec en tête de gondoles Stellantis et Renault qui pour la première a vu son chiffre d’affaires progresser de 6 % en 2023 à 189,5 milliards d’euros et son résultat s’établir à 18,6 milliards d’euros.

Renault de son côté affiche un retour marquant de sa rentabilité avec une marge opérationnelle record de 7,9 % de son chiffre d’affaires qui a atteint 52,4 milliards d’euros, en hausse de 13,1 %. Enfin Capgemini, le spécialiste des services technologiques et d'ingénierie a profité de l’émergence de l’IA qui s’est traduit par une progression de sa marge opérationnelle de 30 points de base et un résultat en progression de 7%.

La semaine se termine donc sur une note positive pour l’indice parisien en progression de 1,58% tandis qu’aux US, le S&P est en léger recul de 0,42%.

 

 - Rédigé par Vincent BARBIER, gérant Proximité Partenaires Conseils.

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