Nous vous proposons ci-dessous un nouveau bilan hebdomadaire des marchés de la semaine passée. Bonne lecture.
Le CAC se paie le luxe de briller
Après une annus horribilis en 2024, l’indice parisien retrouve des couleurs. Depuis le 3 janvier, il progresse de 5,86 % et s’offre un joli rebond hebdomadaire de 3,75 %. Ce sursaut est notamment porté par un regain d’intérêt pour ses ténors du luxe, qui représentent plus d’un tiers de la capitalisation du CAC 40.
Les marchés boursiers dans leur ensemble ont affiché une nette tendance haussière, grâce à un alignement de plusieurs facteurs favorables : une légère baisse de l’inflation aux États-Unis, des résultats d’entreprise prometteurs, une accalmie sur le front géopolitique au Moyen-Orient, et des spéculations sur une politique commerciale plus mesurée de Donald Trump concernant les droits de douane.
Le vent d’optimisme a soufflé jusque dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale française où même les partis politiques ont réussi l’exploit de ne plus être en accord sur rien, bien aidés il faut le dire par la période des soldes hivernales où François Bayrou a dû faire chauffer sa carte bleue pour éviter une censure parlementaire.
Des chiffres économiques porteurs
La semaine passée, les données sur l’emploi américain laissaient peu d’espoir pour un assouplissement monétaire de la Réserve fédérale (Fed). Cependant, les dernières publications sur les prix à la consommation pour décembre ont réservé une bonne surprise. L’indice des prix à la consommation (CPI) est resté conforme aux attentes, à +2,9 % sur un an.
Mais c’est son sous-jacent « core », qui exclut les prix volatils de l’énergie et de l’alimentation, qui a créé la bonne surprise : il a légèrement ralenti à 3,2 %, contre 3,3 % attendu. Ce dernier indicateur est particulièrement surveillé par la Fed dans l’élaboration de sa politique monétaire.
Et où faut-il regarder pour prendre la mesure des données macroéconomiques ? Vers le marché obligataire : Le rendement des obligations du Trésor américain à 10 ans, qui avait atteint son plus haut niveau depuis novembre 2023, a chuté de près de 20 points de base pour s’établir à 4,62 % en fin de semaine.
Il se dit que des conditions auraient été figées avant la baisse des taux dans la construction de placements pour les semaines à venir par un Groupement dont le siège social se trouve près d’une course automobile mythique, affaire à suivre…
Le luxe retrouve son éclat
La saison des résultats du dernier trimestre 2024 a débuté, et contre toute attente, le secteur du luxe a surpris positivement le marché. Depuis la crise liée au Covid et les difficultés économiques, les centres commerciaux chinois se sont trouvés délestés de leurs consommateurs préférés avides de sacs Vuitton et de montres Cartier. Environ 50 millions de consommateurs auraient déserté ce marché au cours des deux dernières années.
Dans ce contexte, la publication des résultats du groupe suisse Richemont a créé la surprise : une croissance de 10 % et un chiffre d’affaires de 6,15 milliards d’euros pour la période d’octobre à décembre. Ces résultats ont largement dépassé les prévisions. La Royal Bank of Canada ne s’y était pas trompée, prévoyant un impact positif pour l’ensemble du secteur du luxe.
En conséquence, l’action Richemont a bondi de plus de 16 % en séance, entraînant dans son sillage LVMH (+7,7 %), Hermès (+5,2 %) et Kering (+7,7 %).
Une semaine sous le signe de l’Histoire
La semaine sera marquée par l’« Inauguration Day » de Donald Trump, qui deviendra officiellement lundi le 47ᵉ président des États-Unis. Il s’apprête à devenir, pour les quatre prochaines années, la personne la plus influente de la planète.
- Rédigé par Vincent BARBIER, gérant Proximité Partenaires Conseils.
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