Nous vous proposons ci-dessous un nouveau bilan hebdomadaire des marchés de la semaine passée. Bonne lecture.
Un regain d’énergie pour l’inflation
Les avertissements saisonniers avaient alimenté la crainte de voir la réputation de septembre tenir son statut de mois le plus mauvais de l’année sur les marchés financiers. Cela semble pour le moment se confirmer avec un CAC 40 en repli de 0,77% cette semaine et qui restait sur six séances de baisses consécutives avant de reprendre un peu de couleur vendredi.
À New York, les indices ont terminé également dans le rouge, le S&P 500 cède 1,29% et le Nasdaq recule de près de 2%.
L’attention des opérateurs de marchés reste toujours focalisée sur la future trajectoire des taux, la récente flambée des cours de l’énergie, devenue le nouveau terreau fertile pour une inflation enracinée dans le paysage économique actuel, a ravivé leurs inquiétudes quant à un durcissement monétaire durable.
La "remontada" de l’or noir a débuté fin juin lorsque le premier exportateur mondial de brut, l’Arabie saoudite, à l’issue d’une réunion de l’OPEP, avait décidé de réduire sa production d’1 million de barils/jour, imitée par Moscou qui a abaissé ses exportations de pétrole de 300 000 barils/jour.
Ryad avait prévenu qu’elle pourrait prolonger voire renforcer cette mesure au-delà de cette période. Mardi dernier, la décision a été confirmée par la voix de son ministre de l’Énergie de maintenir jusqu’à la fin de l’année le niveau de production actuel.
Depuis ces premières annonces, les cours du brut ont rebondi de près de 25% franchissant la barre des 90 dollars au plus haut depuis novembre 2022.
C’est évidemment une bien mauvaise nouvelle qui va encore plus compliquer la tâche des banques centrales pour résoudre leur difficile équation entre insuffisance de fermeté et risque de récession.
D’autant qu’il n’y a pas que l’inflation qui fait de la résistance, l’économie américaine a de nouveau démontré sa robustesse avec une baisse des inscriptions hebdomadaires au chômage. Sur le plan géopolitique, la relation sino-américaine aurait certainement inspiré Serge Gainsbourg et Jane Birkin (à qui on rend hommage même dans une actualité financière !) dans leur célèbre morceau « je t’aime moi non plus ».
En effet, on pensait que les relations entre Pékin et Washington s’étaient apaisées suite à la visite fin août de la Secrétaire au Commerce des États-Unis.
Gina Raimondo n’avait pas été avare de courtoisie en qualifiant notamment la relation entre les deux pays de « l’une des plus importantes au monde » affirmant une volonté de vouloir continuer à faire des affaires avec la Chine.
Manifestement, les amabilités n’ont pas dissipé la méfiance qui prédomine toujours entre les deux plus importantes économies mondiales sur fond de suspicions d’espionnage.
La semaine dernière, le gouvernement chinois a décidé de supprimer l’utilisation des iPhone pour ses fonctionnaires et employés gouvernementaux par crainte de fuites de données avec des serveurs installés hors de Chine.
Cette annonce a eu deux conséquences, Apple (qui s’apprête à sortir dans les prochains jours son nouveau joujou à 1500€) a vu sa capitalisation fondre de 200 milliards et la confirmation que Isaac Newton ne s’était pas trompé sur la loi de la gravité !
Toujours est-il que cette rentrée pourrait revoir les paris des bookmakers qui misent sur un statu quo quant aux futures décisions de la BCE et de la FED qui interviendront respectivement jeudi prochain et le 20 septembre.
Point sur le fonds Panorama Patrimoine (1)
Au cours d’une semaine principalement marquée par les rebonds de l’or noir, nous avons procédé à une légère remontée du risque actions en zone euro au détriment des actions US
Bien que les nuages soient plus nombreux au-dessus de l’économie de la zone euro, nous estimons que la décote entre les deux zones est suffisamment marquée.
Ainsi, nous avons réduit nos positions sur les valeurs américaines (-1%) qui cotent 19.5 fois les bénéfices à venir au profit des actions de la zone euro (+2%) qui affichent un multiple légèrement inférieur à 12.
Source : Meeschaert AM au 09/09/2023
Point sur notre fonds Proximité Rendement Durable (1)
L’allocation du portefeuille est stable sur la semaine (34% d'actions et 52% d'obligations). La performance est en baisse de 0.30% sur la semaine pénalisée par la remontée des taux d’intérêt. Au 06/09/2023, la performance depuis le début de l’année est à +1.85% au 06/09
- Rédigé par Vincent BARBIER, gérant Proximité Partenaires Conseils.
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