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Nous vous proposons ci-dessous un nouveau bilan hebdomadaire des marchés de la semaine passée. Bonne lecture.

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Météo des marchés : de la grisaille puis des éclaircies

Lundi, un vent de tempête a soufflé sur les marchés sous fonds de prise de bénéfices et de résurrection du virus SARS-CoV-2 sous sa forme delta variant.

Au terme d’une séance ayant vu la plupart des places européennes perdre jusqu’à plus de 3 %, l’indice parisien a fini en baisse de 2,54 % soit sa pire séance depuis le début de l’année.

Seulement, le ciel s’est vite dégagé dans les séances qui ont suivi avec trois rebonds successifs (0,81%, 1,85%, 0,26%), les investisseurs se sentant rassurés par les bonnes publications des entreprises et une croissance robuste à la fois sur le vieux continent, mais également aux US.

Jeudi, le discours très attendu de la BCE qui s’est voulu une fois de plus très rassurant et a entretenu la dynamique haussière sur les marchés financiers.

Une semaine qui avait pourtant très mal commencé, mais qui finit sur un rallye avec de nouveaux records pour les trois principaux indices américains ayant terminé sur des plus hauts % de clôtures historiques: l'indice Dow Jones a pris un peu plus de 1% à 35.061,55 points, le S&P-500 près de 2% à 4.411,79 points et le Nasdaq a gagné près de 3% à 14.836,99 points.

La BCE maintient son soutien monétaire et redonne de la liberté aux banques

Les taux d'intérêt européens devraient rester à des niveaux très bas et ce jusqu’en 2024 contrairement à la politique monétaire des États-Unis où le président de la FED de Saint-Louis s’était dit favorable à une hausse des taux dès 2022.

La situation est clairement différente de l’autre côté de l’atlantique où l'inflation américaine a atteint 5%, signant la plus forte hausse des prix en près de 13 ans.

En Europe, la hausse des prix est restée inférieure à 2 % en juin sur un an et deux raisons expliquent cet écart. Tout d’abord, les plans de relances sont incomparables à ceux du plan Joe Biden où chaque américain a reçu un chèque de 1400 dollars et a vu son revenu augmenté de 6 % l'an passé avec une prévision similaire pour 2021 là où en Europe, en revanche, les revenus ont stagné en 2020 et ne devraient grimper que de 2,5 % environ cette année.

Enfin, l'euro est utilisé par les investisseurs étrangers comme une monnaie d’emprunt à défaut d’une monnaie d’investissement, les fonds souverains préfèrent l'Asie et la Chine, jugées comme des zones de croissances plus dynamiques pour profiter de l’attractivité des taux bas.

Banques : le retour du dividende

La BCE avait imposé au plus fort de la première vague de la pandémie une période de gel complet des dividendes afin de s'assurer que les banques conservent un maximum de fonds propres en réserve afin de faire face à une crise économique majeure.

Depuis le mois de mai dernier, les banques européennes avaient pu reprendre le versement de dividendes dans la limite de 15% des bénéfices cumulés de 2019 et 2020.

Vendredi, la Banque Centrale Européenne a annoncé la levée, à compter d'octobre, de sa recommandation aux banques de limiter le versement de dividendes pour cause de pandémie, les invitant cependant à rester prudentes en la matière. Une décision qui s’inscrit dans la continuité de celles prises récemment par la banque d’Angleterre et de la FED aux États-Unis.

À partir de la semaine prochaine, l’attention du marché va se tourner vers la réserve fédérale américaine, sur l’éternelle question d’un "tapering" (réduction du montant des achats actifs).

 - Rédigé par Vincent BARBIER, gérant Proximité Partenaires Conseils.

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Les informations contenues dans cette newsletter sont arrêtées en date du 26/07/2021 et ne sont donc pas valables dans le temps.

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