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Nous vous proposons ci-dessous un nouveau bilan hebdomadaire des marchés de la semaine passée. Bonne lecture.

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Les marchés entre faucons et colombes

Les bourses mondiales affichent une forme étincelante depuis le début de l’année avec 16,5% de progression.

Portées à la fois par les marchés américains et européens où les records se sont enchaînés de semaine en semaine notamment sur les indices S&P 500 et Nasdaq évoluant respectivement de 30% au-dessus de leur niveau d’avant-crise et 50% pour le principal indice des valeurs technologiques.

'Europe n’est pas en reste et tient la dragée haute au pays de l’oncle Sam avec «Cocorico», un indice parisien qui affiche l'une des meilleures performances mondiales avec près de 20% de gain depuis le début de l’année surperformant l'Eurostoxx 50 (+14,64%), le Dax (+13,78%) et le Footsie (+8,80%).

Cette semaine, l'euphorie a semblé néanmoins laisser place au calme et à la prudence dans un contexte de resserrement attendu de la part des banques centrales assorti d’une inflexion de la dynamique macroéconomique. Résultat : tous les indices boursiers se sont repliés. Le S&P a perdu 1,7%, le Dow Jones 2,15% et le Nasdaq 1,6%. Enfin l'indice parisien affiche un repli de 0,39%.

Faucons, colombes : qui sont ces drôles d’oiseaux qui dirigent les banques centrales ?

Jérôme Powell et Christine Lagarde, à la tête des deux institutions monétaires les plus importantes du globe, se retrouvent tiraillés entre d’un côté les «colombes», qui sont généralement en faveur d’une politique monétaire accommodante (taux bas) car celle-ci est considérée comme un moyen de stimuler l'économie et de l’autre les «faucons», partisans de la rigueur monétaire en opposition avec l'assouplissement quantitatif, car ils considèrent qu'il s'agit d'une dénaturation des marchés financiers.

Aux États-Unis, les faucons se montrent de plus en plus offensifs pour exiger une réduction des achats d’actifs eu égard aux pressions inflationnistes qui ne semblent pas se dissiper et devraient continuer à peser sur les consommateurs dans les prochains mois.

Les prix à la production aux États-Unis ont fortement augmenté cet été bien au-delà des attentes, ce qui pourrait laisser présager contrairement à ce que les colombes prédisaient, que l’inflation ne serait finalement pas temporaire, mais pourrait rester élevée sur fond de tensions dans les chaînes d'approvisionnement.

Ce scénario d’une inflation durable et soutenue est de plus en plus redouté par les investisseurs qui constatent l'accélération des hausses de salaire outre-Atlantique. Son rythme annuel est d’ailleurs le plus rapide depuis mai 2002 et pourrait contraindre les entreprises à augmenter leurs prix.

Seulement les colombes appellent à ne pas se précipiter dans un resserrement monétaire qui déstabiliserait les marchés alors même que les effets de la crise sanitaire ressurgissent de manière sporadique avec l'apparition de variants faisant fléchir les indicateurs économiques mondiaux, la prévision de croissance de la Fed d'Atlanta pour le troisième trimestre est d’ailleurs passée en un mois de 6,3% à 3,7%.

Une nouvelle phase de politique monétaire semble malgré tout inéluctable. Reste à savoir à quel rythme elle sera menée pour éviter la panique obligataire.

Si les taux d’intérêt remontent trop vite provoquant une sortie massive de tout l’argent encapsulé sur les obligations, alors ce sera le krach. Rappelons que la valeur d’une obligation diminue lorsque les taux d’intérêt montent.

Espérons donc que Mr Powell et Mme Lagarde ne commettront pas la même erreur que Alan Greenspan, président de la Réserve Fédérale Américaine en 1994, qui après une période de politique monétaire accommodante avait décidé d’augmenter à la surprise générale son taux directeur de 0,25%. Cela s’était traduit aussitôt par une chute du marché obligataire de… 20%. La balle est donc dans le camp des banquiers centraux, qui devront réussir dans le monde d’après à assurer une normalisation monétaire sans brusquer les marchés.

 

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Point sur le fonds Panorama Patrimoine (1)

La semaine a principalement été agitée par les nouvelles en provenance de Chine autour de la possible faillite du géant chinois Evergrande. Face à l’accumulation de risques politiques sur la zone et malgré des valorisations qui paraissent attractives, il nous est apparu essentiel de renforcer nos couvertures afin de nous prémunir d’un risque asymétrique. Ainsi, nous avons vendu le marché hongkongais (-1,6%) et ainsi réduit l’exposition aux actions du portefeuille. Par ailleurs, le ralentissement du cycle chinois pouvant prochainement conduire à un assouplissement monétaire, nous avons renforcé notre position sur les obligations chinoises (+0,5%). Enfin, nous avons partiellement investi nos liquidités en faveur du fonds Candriam Absolute Return Equity Market Neutral (+0,5%)

Le fonds Panorama Patrimoine est stable sur la semaine. Le fonds a principalement bénéficié de ses couvertures sur les marchés internationaux et à la remontée des taux US ainsi qu’au rebond des actions japonaises suite à l’annonce du premier ministre de ne pas se représenter à la tête de son parti, tandis que la baisse des métaux précieux a contribué négativement à la performance. Le fonds affiche une performance 2021 de +2.81% (au 08/09) avec une exposition actions abaissée à 18,4% au 13/09.

Source : Amilton au 13/09/2021

 

 - Rédigé par Vincent BARBIER, gérant Proximité Partenaires Conseils.

DISCLAIMER

(1) Pour une information complète sur la stratégie du support et l’ensemble des frais et risques, nous vous remercions de prendre connaissance du DICI disponible en suivant les liens (survol sur le nom des fonds), et sur simple demande auprès de notre siège. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. Risque de perte en capital. Avant tout investissement, il est fortement conseillé à tout investisseur, de procéder, sans se fonder exclusivement sur les informations fournies dans cette newsletter, à l’analyse de sa situation personnelle ainsi qu’à l’analyse des avantages et des risques afin de déterminer le montant qu’il est raisonnable d’investir.

Les informations contenues dans cette newsletter sont arrêtées en date du 13/09/2021 et ne sont donc pas valables dans le temps.

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