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Nous vous proposons ci-dessous un nouveau bilan hebdomadaire des marchés de la semaine passée. Bonne lecture.

BILAN DES MARCHES

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Cotillons et serpentins pour l'indice parisien

Le CAC 40 a signé un nouveau record jeudi matin en se hissant à 7387,29 points, battant ainsi son précédent sommet du 5 janvier 2022. L’indice parisien a gagné près de 14% depuis le début de l’année et rebondi de 30% depuis la fin septembre 2022.

Sur la semaine, la bourse de Paris a encore progressé de plus de 3 %, portée par de très bons résultats annuels des entreprises qui composent la cote parisienne.

Carrefour s’est envolé de 11,38% cette semaine, suite à la publication de résultats solides et l'annonce d'un nouveau programme de rachats d'actions à hauteur de 800 millions d'euros en 2023.

Airbus qui, malgré des problèmes persistants sur les chaînes d’approvisionnement et des livraisons en baisse sur 2022 (661 appareils contre un objectif de 720), a gagné 10,48% en dévoilant des profits records de 4 ,25 milliards d’euros.

De son côté, Orange a publié un résultat net pour 2022 de 2,62 milliards d'euros, contre 778 millions en 2021. La nouvelle politique du groupe dirigé par Christel Heydemann porte ses fruits (programme de réduction des coûts, diminution annoncée des investissements ouvrant la voie à une augmentation du dividende; qui favorisera nos supports d’investissements Proximité Orange Decrement 0,80 Rendement 2022 & Proximité Orange Decrement 0,80 Performance 2022, Proximité Orange Decrement 0,80 Rendement Avril 2022 lancés au premier semestre 2022 sur cette valeur pour un montant total de 18 millions d’euros), le titre a progressé de 10,59% sur la semaine.

Le marché sous-estime la persistance de l’inflation

Depuis le début de l’année l'euphorie est quasi générale pour les indices boursiers; le Nasdaq qui avait particulièrement souffert en 2022 a rebondi de 15 %, en Allemagne le Dax a progressé de plus de 12% et l'EuroStoxx affiche une hausse de 13,5%.

Comme vous l’aurez lu dans les précédentes newsletters, plusieurs raisons expliquent cette envolée spectaculaire : le spectre d’une récession annoncée qui s’est dissipée grâce à une croissance économique un peu plus dynamique qu’anticipée (le PIB mondial est estimé à 2,9% contre 2,7% fin 2022), la réouverture de la Chine et son impact positif sur les chaînes d’approvisionnement et enfin l’espoir porté par tout le peuple des investisseurs sur une politique monétaire plus accommodante compte tenu du ralentissement du rythme de hausse de l’inflation.

Seulement depuis deux semaines, certains indicateurs économiques s’accumulent et prouvent que l’inflation reste tenace aux États-Unis : le marché de l’emploi est tendu et les dépenses de consommation ne faiblissent pas en dépit des hausses de taux mises en place à marche forcée depuis un an par la FED.

Les chiffres des prix à la production aux États-Unis publiés cette semaine pour le mois de janvier sont ressortis en hausse de 0,7%, ceux en Allemagne sur un an ont augmenté de 17,8% et l’indice des prix à la consommation reste de 7% sur un an en France.

L'ambiance était donc beaucoup moins à la fête en fin de semaine où les indices ont basculé dans le rouge. Un marché d’emplois trop fort avec des prix qui ne baissent pas assez vite; cela envoie le signal que les banques centrales pourraient continuer de relever leurs taux.

Les deux principaux membres les plus hawkich de la Réserve fédérale américaine à savoir Loretta Mester, présidente de l’antenne de Cleveland et James Bullard de St. Louis, se sont exprimés en faveur d’une hausse de 50 points de base des fed funds pour la prochaine réunion de mars et le pivot est dorénavant rehaussé à 5,3% par les traders à l’été prochain.

En Europe le discours est identique : François Villeroy de Galhau, le gouverneur de la Banque de France et membre du Conseil des gouverneurs de l'institution de Francfort, prévoit une nouvelle hausse de 50 points de base lors de la prochaine réunion de la BCE et a déclaré que le pivot des taux est attendu au cours de l’été sans attendre la moindre baisse pour cette année.

Isabel Schnabel, membre du conseil des gouverneurs de la BCE, considère que les marchés financiers occultent la persistance de l’inflation et qu’il est trop tôt pour crier victoire.

La surchauffe des marchés appelle donc à la prudence dans une zone qui ressemble à celles où les actions sont surachetées avec le risque que le moindre grain de sable ou projectile autopropulsé et guidé provenant de la Corée du nord ou de la Russie puisse enrayer la spirale haussière.

 

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Point sur le fonds Panorama Patrimoine (1)

À la suite des mouvements de taux que nous avons connu la semaine dernière, nous estimons qu’ils reflètent désormais mieux nos vues sur la conjoncture économique et nos anticipations d'inflation. Nous adaptons donc le portefeuille obligataire pour réaliser des gains sur nos convictions de début d’année, et pour profiter de nouvelles opportunités en adéquation avec nos vues de marchés.

Ainsi, nous avons pris nos profits sur les couvertures de taux :

  • nous prenons totalement nos profits sur notre vente à terme des obligations 10 ans italiennes,
  • nous prenons aussi partiellement nos gains sur notre vente à terme d’obligation de maturité 5 ans sur l’Allemagne,
  • ous avons aussi pris partiellement nos profits sur notre arbitrage de courbe aux États-Unis où nous sommes acheteurs d’obligations à 30 ans et vendeur d’obligations à 10Y.

Nous profitons de cette hausse de taux pour renforcer notre exposition au crédit de qualité en zone euro dont le rendement est de 4% au 16/02/2023.

Enfin sur les actions, nous maintenons nos convictions et notre exposition à 22%, en privilégiant toujours les actions chinoises, et les valeurs bénéficiant de la transition écologique.

Au 15/02, la performance depuis le début de l’année est positive de 2,30%.

Source : Meeschaert AM au 17/02/2023

 

 

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Point sur notre fonds ISR Proximité Rendement Durable (1)

Nous avons profité du rebond des taux d’intérêt pour renforcer la poche obligataire à bon compte. Nous avons acheté du crédit investment grade, tout en allongeant la duration du portefeuille. Cela signifie que la sensibilité du fonds aux taux d’intérêt augmente. À la suite de ces mouvements, le rendement du fonds devient plus attrayant. Au 17/02, la poche obligataire représentait 30% du portefeuille avec un rendement de 4,2%.

À cette date les actions représentaient 41% du fonds.

Source : Meeschaert AM au 17/02/2023

 

 - Rédigé par Vincent BARBIER, gérant Proximité Partenaires Conseils.

DISCLAIMERS

(1) Pour une information complète sur la stratégie du support et l’ensemble des frais et risques, nous vous remercions de prendre connaissance du DICI disponible en suivant les liens (survol sur le nom des fonds), et sur simple demande auprès de notre siège. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. Risque de perte en capital. Avant tout investissement, il est fortement conseillé à tout investisseur, de procéder, sans se fonder exclusivement sur les informations fournies dans cette newsletter, à l’analyse de sa situation personnelle ainsi qu’à l’analyse des avantages et des risques afin de déterminer le montant qu’il est raisonnable d’investir.

Les performances passées ne préjugent pas des performances futures.

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