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Nous vous proposons ci-dessous un nouveau bilan hebdomadaire des marchés de la semaine passée. Bonne lecture.

BILAN DES MARCHES

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L'amour du risque

Les bourses mondiales ont connu une nouvelle semaine de baisse avec des séances assez marquées à l’instar du CAC 40 qui a lâché plus de 3 % jeudi dernier et termine sa pire semaine depuis septembre 2022 avec un décrochage de plus de 4%.

C’est tout d’abord "les minutes de la FED" (il s’agit d’un compte-rendu de la dernière réunion du FOMC permettant d’avoir plus de détails sur les décisions prises et à venir sur la politique monétaire) qui ont plombé l’enthousiasme frénétique des investisseurs depuis le début de l’année, la majorité des membres de l’organe fédéral américain ont confirmé que le resserrement monétaire n’était pas terminé, certains auraient même milité pour une hausse en juin dernier. Il semble dorénavant acquis qu’il y aura a minima deux nouveaux tours de vis fin juillet et fin septembre.

Ce scénario s’est renforcé après la publication du cabinet RH ADP qui, chaque mois, publie un chiffre de créations d'emplois dans le secteur privé aux États-Unis avant le rapport officiel qui lui est tombé vendredi.

Cette statistique est basée sur une enquête administrée auprès de plusieurs centaines de milliers d'entreprises aux USA, elle est très suivie par les investisseurs.

Les chiffres publiés pour le mois dernier ont été bons ou plutôt mauvais, selon l’ADP, le secteur privé américain a créé 497.000 emplois le mois dernier soit plus de deux fois la valeur anticipée par les estimations, c'est la plus forte hausse depuis février 2022.

Pour le consommateur américain, cela alimente la hausse des salaires et améliore in fine son pouvoir d’achat. En revanche les investisseurs ont une tout autre lecture, la résilience du marché du travail démontre la persistance du risque inflationniste et conforte les banquiers centraux dans la poursuite du cycle de resserrement monétaire.

La réaction ne s’est pas fait attendre sur les marchés obligataires qui ont subi une forte décollecte faisant remonter mécaniquement les rendements, le Bunds allemand à 2 ans est monté à près de 3,4%, celui de l’OAT française à 3,5% et les feds funds à plus de 5 % sur la même échéance, il faut remonter à 2008 pour retrouver de tels niveaux !

Vendredi dernier, c’est donc avec une certaine tension que le rapport mensuel du gouvernement sur le marché du travail était attendu, les données officielles sont ressorties mi-figue mi-raisin montrant un léger ralentissement de la croissance de l'emploi (le taux de chômage est ressorti en ligne avec les attentes, à 3,6%, contre 3,7% un mois plus tôt) mais aussi une baisse du taux de chômage et une petite accélération des salaires.

Du côté de la Chine, la croissance n’est toujours pas au rendez-vous attendu par les marchés, l'activité dans les services s'essouffle et l'économie est pénalisée par le surendettement du secteur immobilier (un pilier de croissance traditionnel).

Pour ne rien arranger, le gouvernement chinois souhaite freiner les exportations de deux terres rares essentielles aux semi-conducteurs entrant dans la fabrication de puces électroniques sophistiquées utiles dans la défense, mais aussi la téléphonie 5G et les panneaux solaires.

Ces mesures de rétorsion sont une réponse à l’administration Biden qui avait décidé de restreindre l’accès des chinois aux semi-conducteurs électroniques de haute performance afin d’essayer de conserver le leadership dans ce domaine, avec en vue la domination sur l’intelligence artificielle, le machine Learning et l’informatique quantique… provoquant ainsi l'ire des Chinois…

La semaine prochaine sera animée par la saison des résultats trimestriels des entreprises américaines notamment avec les banques : JP Morgan, Citigroup et Wells Fargo et la publication des chiffres de l'inflation aux États-Unis.

 

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Point sur le fonds Panorama Patrimoine (1)

Dans ce contexte, au cours de la semaine, nous avons continué notre mouvement de prise de profit sur les actions européennes. A contrario, nous avons renforcé les obligations sur la zone euro, pour profiter du portage, mais aussi en vue d'adopter une position plus prudente en cas de récession plus marquée.

Les actions représentaient à vendredi une exposition proche de 18% dont 3.5% sur les actions européennes.

Arrêtée au 05/07 (avant la correction de jeudi), la performance du fonds depuis le début de l’année est de 0.79%.

Source : Meeschaert AM au 10/07/2023

 

 

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Point sur notre fonds Proximité Rendement Durable (1)

Concernant la gestion de Proximité Rendement Durable, nous avons aussi réduit nos expositions sur les actions et renforcé les obligations. Les actions représentent 37.5% du portefeuille, contre 54% pour les obligations. La sensibilité du portefeuille à une variation des taux d’intérêt de 1% est de 2%. Arrêtée au 05/07 (avant la correction de jeudi), la performance du fonds depuis le début de l’année est de 2.4%.

Alors que les craintes sur la croissance se renforcent, il est important de constater que les investissements dans la transition énergétique ne cessent d’augmenter.

À ce titre, Madame Élisabeth Borne a annoncé samedi la volonté du gouvernement français de mobiliser 7 Mds€ supplémentaires, avec pour objectif de doubler le rythme de réduction des gaz à effet de serre de la France.

 

 - Rédigé par Vincent BARBIER, gérant Proximité Partenaires Conseils.

DISCLAIMERS

(1) Pour une information complète sur la stratégie du support et l’ensemble des frais et risques, nous vous remercions de prendre connaissance du DICI disponible en suivant les liens (survol sur le nom des fonds), et sur simple demande auprès de notre siège. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. Risque de perte en capital. Avant tout investissement, il est fortement conseillé à tout investisseur, de procéder, sans se fonder exclusivement sur les informations fournies dans cette newsletter, à l’analyse de sa situation personnelle ainsi qu’à l’analyse des avantages et des risques afin de déterminer le montant qu’il est raisonnable d’investir.

(2) Titre de créance présentant un risque de perte partielle ou total en cours de vie et à l'échéance.

Les performances passées ne préjugent pas des performances futures.

Les informations contenues dans cette newsletter sont arrêtées en date du 10/07/2023 et ne sont donc pas valables dans le temps.

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