Nous vous proposons ci-dessous un nouveau bilan hebdomadaire des marchés de la semaine passée. Bonne lecture.
Les marchés à contre-courant
Malgré certains facteurs anxiogènes tels que la seconde vague du Coronavirus, le scénario de hard Brexit, l’arrivée potentielle des démocrates à la Maison-Blanche, rien n’y fait, en effet, les bourses mondiales se maintiennent portées par les mesures de soutien budgétaire et l’espoir d’un accord sur le plan de relance aux États-Unis.
Point sur la crise sanitaire
Devant le regain de contamination du Coronavirus, de nombreux pays ont décidé de durcir les mesures sanitaires :
- le gouvernement italien a décidé de prolonger l'état d'urgence sanitaire jusqu'au 31 janvier 2021 (plus de 5 000 nouveaux cas de Covid-19 par jour) ;
- au Royaume-Uni, les rassemblements de plus de six personnes sont dorénavant interdits ;
- Israël est le premier pays au monde à avoir décidé un reconfinement généralisé face au nombre de nouvelles contaminations ;
- les villes de Montréal et de Québec se reconfinent partiellement depuis le 1er octobre et la situation devrait durer jusqu’au 28 octobre ;
- en Chine, après la découverte de 6 cas de Coronavirus dans la métropole de Qingdao, le pays a décidé de mener une campagne de dépistages massifs dans cette métropole où vivent 9 millions d'habitants.
Brexit
Coup de folie ou coup de bluff de Boris Johnson ?
Alors que le Premier ministre britannique avait fixé la date limite pour un accord au 15 octobre, le Conseil européen a réitéré jeudi soir dernier sa volonté de poursuivre les négociations afin d'arriver à un compromis dans les semaines à venir.
Boris Johnson a répondu dès le lendemain dans une déclaration que les Européens avaient "refusé de négocier sérieusement pendant ces derniers mois" et que les Anglais devaient alors se préparer à une sortie de l'Union européenne sans accord en décembre.
Plus Boris Johnson défie Bruxelles, plus les entreprises britanniques, mais aussi européennes s’inquiètent. Le patronat britannique est d’accord avec Emmanuel Macron sur le fait que le Royaume-Uni "a bien plus besoin d’un accord commercial" que les Européens.
Le négociateur en chef européen Michel Barnier et son homologue britannique David Frost ont convenu de se parler aujourd’hui lundi pour discuter du format des pourparlers, actuellement dans l'impasse, a indiqué un porte-parole de la Commission européenne à l'issue d'une visioconférence entre les deux hommes.
Bien malin qui peut dire aujourd’hui comment se terminera la négociation sur le Brexit.
Point sur le fonds Panorama Patrimoine (1)
Le manque de visibilité eu égard aux risques évoqués, nous a incités à adopter une posture plus prudente en réduisant notre exposition à certains actifs cycliques.
Ainsi, nous avons pris nos bénéfices sur notre exposition au peso mexicain (-1,5%), réduit notre exposition aux actions russes (-1%), ainsi qu’aux entreprises aurifères (-0,5%).
Dans le contexte du Brexit évoqué précédemment, nous avons renforcé notre position vendeuse sur le sterling (achat EUR/GBP +2%), considérant que la dégradation du cycle économique britannique relativement à la zone euro s’inscrit dans le long terme.
Enfin, notons que nous avons profité de la réouverture des fonds H2O pour céder notre position dans H2O Multibonds et intégrer le fonds Allianz China A en remplacement du fonds Aberdeen China A, plus adapté au positionnement désiré sur la zone. Notre exposition aux actions internationales est de 17,8% au 19 octobre 2020.
Au 14/10, la performance 2020 du fonds Panorama Patrimoine s’inscrivait à 1,43%* sur 1 an glissant et -0,95%* depuis le début de l’année.
*Performance brute de frais de contrat.
- Rédigé par Vincent BARBIER, gérant Proximité Partenaires Conseils.
DISCLAIMER
(1) Pour une information complète sur la stratégie du support et l’ensemble des frais et risques, nous vous remercions de prendre connaissance du DICI disponible en suivant les liens (survol sur le nom des fonds), et sur simple demande auprès de notre siège. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. Risque de perte en capital.
Les informations contenues dans cette newsletter sont arrêtées en date du 23/11/2020 et ne sont donc pas valables dans le temps.
Pour tout renseignement complémentaire, contactez un conseiller.