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Nous vous proposons ci-dessous un nouveau bilan hebdomadaire des marchés de la semaine passée. Bonne lecture.

BILAN DES MARCHES

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Atterrissage par vent de travers

« Vent de travers, vent de travers, est-ce que j’ai du vent de travers ? Vous regardez d’un œil perplexe la manche à air qui flotte presque à l’horizontale avec une direction du vent à 90° de l’axe de piste et vous vous demandez si vous allez pouvoir atterrir avec un tel vent de travers… »

La question de l’atterrissage de l’économie mondiale est depuis plusieurs mois récurrente pour les marchés financiers qui, conscients des vents contraires (inflation, guerre en Ukraine, resserrement monétaire), se sont assurés d’être bien attachés pour démarrer l’année 2023.

Les miles parcourus sur janvier se passent pour le moment mieux qu’attendu avec une météo qui s’est soudainement éclaircie en dissipant le risque orageux grâce notamment à un survol à nouveau autorisé par Xi Jinping au-dessus de la Chine, sous la pression de son peuple qui peut enfin fêter en famille le Nouvel An, la baisse du prix de l’énergie lié à un hiver particulièrement doux qui sauve l’Europe d’une crise énergétique majeure et enfin, la conviction des investisseurs que les banquiers centraux sont sortis vainqueurs de la bataille contre l’inflation.

Résultat, à quelques jours de la clôture de janvier, le CAC 40 est repassé au-dessus des 7000 points et pourrait réaliser sa meilleure performance depuis sa création il y a 35 ans ! Le dernier record datait de 1997 avec un gain de 8,67%, l’indice parisien a vu son indice progressé de +9,63% depuis le début de l’année en surperformant les indices américains (hors Nasdaq).

Cette semaine, nous attendions le chiffre de l’indice des Prix de Base de la Consommation des Particuliers (PCE) qui mesure la variation des prix des biens et services achetés par les particuliers dans le but de les consommer. La hausse a été de seulement 0,1% sur décembre soit 5 % sur un an contre 5,5% sur novembre

 Aux États-Unis, l’indice des prix CPI est tombé à 6,5 % en décembre sur un an s’éloignant du pic du mois de juin quand il dépassait les 9%. Ces statistiques démontrent que la courbe de l’inflation commence doucement à s’aplanir.

Les marchés tourneront leurs regards avec attention la semaine prochaine vers les banques centrales; à commencer par la plus attendue, la FED qui mercredi, devrait sans surprise annoncer la plus faible hausse de taux (0,25%) depuis le lancement de son programme de resserrement il y a un an.

Jeudi, ce sera au tour de la BCE et de la banque d’Angleterre de s’exprimer et là aussi il n’y a pas vraiment de surprise à attendre, le marché ayant intégré le récent discours de fermeté de la part de Christine Lagarde pour lutter contre l’inflation, une hausse de 50 points de base est attendue.

La saison des résultats des entreprises

LVMH a dévoilé un résultat net stratosphérique de 14,1 milliards d'euros en 2022, en croissance de 17 % soit un multiple de 46 depuis l’arrivée de Bernard Arnault en 1988 à la tête du géant du luxe français, qui devient la seule entreprise en Europe dont la capitalisation dépasse 400 milliards.

Le numéro un mondial du luxe a réalisé une année record, avec des ventes en hausse de 23% à 79 milliards d'euros, son dirigeant est désormais plus riche que Bill Gates et Warren Buffett réunis !

Le fabricant de semi-conducteurs STMicroelectronics a vu son résultat net quasiment doublé, à 3,96 milliards de dollars (+98%) et le chiffre d'affaires a augmenté de 26,4%; à 16,13 milliards de dollars, le titre signe la meilleure performance du CAC 40 sur la semaine : +14,81%.

Enfin, Tesla signe un retour en grâce avec un bénéfice record de 12,5 milliards de dollars contre 5,5 milliards l’année précédente. Le constructeur a écoulé 1,369 million de véhicules en 2022 soit un bond de 47 % par rapport aux 930 000 de 2021.

Elon Musk se fixe pour objectif de produire 2 millions de voitures pour 2023 soit quasiment 10 fois plus qu’en 2018.

Le titre a rebondi de près de 50 % depuis le 3 janvier.À lui seul, il a représenté plus d'un quart des achats réalisés par les particuliers à Wall Street la semaine passée.

La semaine prochaine une salve de résultats est attendue : Publicis, Sanofi, Meta, Dassault, Alphabet et Amazon.

 

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Point sur le fonds Panorama Patrimoine (1)

Dans ce contexte, au cours de la semaine précédente, nous avons légèrement augmenté l’exposition du portefeuille aux actions de 1.5%, en réduisant nos couvertures sur les petites valeurs en zone euro. L’exposition actions du portefeuille au 27/01 était de 20%. Côté obligataire, nous maintenons un niveau à 50 bps. Par ailleurs, nous avons initié une position sur la dette émergente. Une moindre volatilité à venir sur les taux longs US combinée à la récente baisse de l’USD devrait favoriser la classe d’actifs dont le rendement est supérieur à 6%.

Arrêtée au 24/01/2023, la performance du fonds depuis le début de l’année est de 2.14%.

Source : Meeschaert AM au 30/01/2023

 

 

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Point sur notre fonds ISR Proximité Rendement Durable (1)

Au cours de la semaine, nous avons initié une position sur le fonds MAM High Yield pour 2.5% du fonds. Alors que l’économie européenne ralentit, nous n’envisageons pas à ce stade de récession marquée. Bien que restant prudents sur les actions, nous pensons qu’il peut être intéressant de s’exposer au crédit à haut rendement notamment au regard du rendement du fonds qui est de 6%. Vous trouverez ci-dessous, quelques éléments clés du processus ISR de gestion du fonds. Partant d’un univers de référence qui comprend les principales émissions libellées en euros du marché obligataire à haut rendement représenté par l’indice ICE BofA Fixe & Floating Rate High Yield Index; le processus de gestion de MAM High Yield prévoit 3 filtres d’exclusion avec une mise à jour mensuelle :

  • Exclusion des secteurs qui ne sont pas en ligne avec nos critères ISR, notamment l'armement, l'alcool, le tabac et les jeux d'argent (secteur important sur le HY Européen)
  • Exclusion des émetteurs faisant l'objet d'une controverse élevée ou très élevée sur l'un des piliers E, S ou G
  • Exclusion des 20% des émetteurs les moins bien notés de l'univers ISR

Enfin, les émetteurs qui ne sont pas notés par notre fournisseur de données ESG sont, en amont, exclus de l'univers. Considérés comme non suivis, ils peuvent être intégrés au portefeuille dans la limite de 10%. Ce processus est conforme au label ISR.

Source : Meeschaert AM au 30/01/2023

 

 - Rédigé par Vincent BARBIER, gérant Proximité Partenaires Conseils.

DISCLAIMERS

(1) Pour une information complète sur la stratégie du support et l’ensemble des frais et risques, nous vous remercions de prendre connaissance du DICI disponible en suivant les liens (survol sur le nom des fonds), et sur simple demande auprès de notre siège. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. Risque de perte en capital. Avant tout investissement, il est fortement conseillé à tout investisseur, de procéder, sans se fonder exclusivement sur les informations fournies dans cette newsletter, à l’analyse de sa situation personnelle ainsi qu’à l’analyse des avantages et des risques afin de déterminer le montant qu’il est raisonnable d’investir.

Les performances passées ne préjugent pas des performances futures.

Les informations contenues dans cette newsletter sont arrêtées en date du 30/01/2023 et ne sont donc pas valables dans le temps.

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