Nous vous proposons ci-dessous un nouveau bilan hebdomadaire des marchés de la semaine passée. Bonne lecture.
Quand Sanofi éternue, le CAC s’enrhume
Le CAC 40 vient d’enchainer sa sixième semaine de baisse consécutive en lâchant 0,31% en dessous des 6800 points effaçant la quasi-totalité de ses gains depuis le début de l’année.
Pourtant, portée par des résultats semestriels rassurants, la bourse de Paris affichait encore une performance de plus de 16% au milieu de l’été.
Nos prophéties rappelées sur nos dernières newsletters quant aux publications sous haute tension des résultats des entreprises pour le 3e trimestre ont manifestement été sous-estimées, à l’instar de la troisième pondération de l’indice parisien Sanofi qui a lâché 17% après avoir abandonné ses objectifs 2024 et 2025.
Mercredi dernier c’est Worldline, le spécialiste français des paiements électroniques qui a vu sa capitalisation fondre de 59%, détenant au passage la plus forte baisse jamais enregistrée en une séance par une valeur du CAC 40 dont le record datait de seulement 23 jours avec la chute du numéro 2 mondial du ferroviaire Alstom -38%.
Le ralentissement économique constaté depuis plusieurs mois sur le vieux continent se répercute fatalement sur le résultat des entreprises qui, dans un contexte de hausse de taux, empruntent plus cher réduisant leur capacité financière à investir, innover, ou encore embaucher.
Dans ce contexte, jeudi dernier, la banque centrale européenne a opté sans surprise pour le statu quo en laissant ses taux directeurs inchangés après dix resserrements consécutifs.
Aux États-Unis, en attendant la prochaine décision de la FED mercredi prochain, l’inflation se stabilise. La hausse des prix hors alimentation et énergie a légèrement ralenti et les revenus des ménages ont moins augmenté qu’anticipé.
Jérôme Powell devait donc imiter Christine Lagarde en laissant les feds funds dans leur fourchette comprise entre 5,25% et 5,50%, soit leur plus haut niveau depuis 2001.
Enfin, les investisseurs restent très attentifs à l’évolution de la situation au Proche Orient où les troupes israéliennes ont commencé cette semaine des incursions nocturnes dans la bande de Gaza, prélude à une opération terrestre massive qui pourrait embraser la région et provoquer, toute chose étant égale par ailleurs, des problématiques d’approvisionnement en pétrole.
- Rédigé par Vincent BARBIER, gérant Proximité Partenaires Conseils.
DISCLAIMERS
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures.
Les informations contenues dans cette newsletter sont arrêtées en date du 30/10/2023 et ne sont donc pas valables dans le temps.
Pour tout renseignement complémentaire, contactez un conseiller.